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27 février 2009 5 27 /02 /février /2009 17:49
Après le vif rappel de l'utilité du jeun pour la vie spirituelle chrétienne dans le message d'entrée en carême, voici l'homélie de Benoit XVI pour les mercredi des cendres.

en quelques extraits:


Le vrai croyant, conscient d’être pécheur, aspire de tout son être - esprit, âme et corps - au pardon divin, comme à une nouvelle créature, en mesure de lui redonner joie et espérance (cf. Ps 50, 3.5.12.14).


Chaque jour, mais en particulier au cours du carême, le chrétien doit mener une lutte comme celle que le Christ a menée dans le désert de Judée, où, pendant quarante jours, il fut tenté par le diable, puis à Gethsémani, lorsqu’il repoussa la tentation extrême en acceptant jusqu’au bout la volonté du Père. Il s’agit d’une lutte spirituelle, qui est dirigée contre le péché, et, en ultime analyse, contre satan. C’est une lutte qui engage la personne tout entière, et qui exige une vigilance attentive et constante. Saint Augustin observe que celui qui veut marcher dans l’amour de Dieu et dans sa miséricorde ne peut se contenter de se libérer des péchés graves et mortels, mais « accomplit la vérité en reconnaissant également les péchés que l’on considère moins graves... et vient à la lumière en accomplissant des œuvres dignes. Même les péchés moins graves, s’ils sont négligés, prolifèrent et conduisent à la mort » (In Io. evang. 12, 13, 35).



La réponse de celui qui suit le Christ est plutôt celle qui consiste à parcourir la voie choisie par Celui qui, devant les maux de son temps et de tous les temps, a embrassé la Croix avec décision, en suivant le chemin plus long et efficace de l’amour. Sur ses traces et unis à Lui, nous devons tous nous engager en vue de lutter contre le mal par le bien, contre le mensonge par la vérité, contre la haine par l’amour


nous comprenons toujours plus que « la charité n’est pas pour l’Eglise une sorte d’activité d’assistance sociale [...] mais elle appartient à sa nature, elle est une expression de son essence elle-même, à laquelle elle ne peut renoncer » (Deus caritas est, n. 25, a)
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