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15 octobre 2012 1 15 /10 /octobre /2012 06:48

http://img.over-blog.com/183x276/2/52/66/04/a-partir-de-8-juin-2009/01-avril-2010/27-mai-2010/13-mars-2011/18-juillet-2011/therese_d_avila.jpg Nous fêtons aujourd'hui Ste Thérèse d'Avila, réformatrice du Carmel.

Cette espagnole de fort caractère, était enfant passionnée de romans de chevalerie, et était devenue très soucieuse de son apparence. A 18 ans, saisie soudain par l'amour du Christ elle s'enfuya littéralement  au carmel. Au bout de quelques années, elle commença à s'attiédir sérieusement. Jésus la réveilla à l'âge de 40 ans, et l'embrasa d'une ardeur qui ne la quitta plus. Réformant son ordre qui s'était beaucoup attiédi, elle rédigea pour ses soeurs de communauté plusieurs manuscrits décrivant avec beaucoup de détails et de précision le chemin d'union de l'âme avec Jésus, avec tous les pièges de chaque étape spirituelle.

En voici un extrait:

"SIXIÈMES DEMEURES : CHAPITRE I 

Les souffrances de l’âme vont croissant à mesure que le Seigneur accorde de plus grandes grâces. Quelques-unes de ces souffrances et comment se comporter. 


Parlons maintenant de la sixième Demeure avec l’assistance de l’Esprit Saint. L’âme, blessée par l’amour de l’Époux, recherche la solitude et écarte, autant que son état le permet, tout ce qui pourrait l’en priver. 

L’âme a vu l’Époux (sans le voir) et n’aspire qu’à se fiancer à lui et à l’épouser. Mais l’Époux veut qu’elle le désire avec plus d’ardeur. Elle aura à subir des peines extérieures et intérieures avant d’entrer dans la dernière Demeure. Seul l’avant-goût de Notre Seigneur, qu’elle a reçu dans l’oraison d’union, lui permet de tout endurer. Dans la septième Demeure, il n’en n’ira plus de même. Rien n’empêchera l’âme de se précipiter vers toute souffrance pour l’amour de son Dieu car, l’union intime et presque continuelle avec sa divine Majesté est une source de grand courage. 

Voici quelques peines extérieures.     
Toutes les âmes qui progressent ne seront peut-être pas conduites par ce chemin mais, je doute qu’elles soient entièrement exemptes des peines de la terre. Si je les rapporte, c’est pour faire comprendre aux âmes dans cet état ce qui se passe en elles et que tout n’est pas perdu. 

  1. Les moqueries et coups de langue de toutes sortes ; ils peuvent durer tout une vie. Des personnes avec lesquelles on a des rapports murmurent contre nous et même, des personnes avec lesquelles on en a pas. «Elle fait la sainte. Elle fait passer pour imparfaits ceux qui sont probablement meilleurs qu’elle.» Ceux qu’elle regardait comme amis la quittent et mettent volontiers la dent sur elle. 
  2. Les louanges. Cette épreuve, plus sensible que la première, cause un tourment insupportable à l’âme dans les commencements car elle sait clairement que tout son bien vient de Dieu. Ce tourment diminue bientôt, pour plusieurs raisons : 
    • L’expérience lui montre que les hommes distribuent promptement éloges et blâmes en sorte qu’elle ne tient plus compte, ni des uns ni des autres (le détachement). 
    • Le Seigneur lui fait comprendre que tout vient de Sa main de sorte qu’elle voit le bien dans une tierce personne en oubliant que c’est d’elle qu’il est question. 
    • Elle voit que quelques âmes font des progrès spirituels en s’inspirant de la bonne opinion qu’ils ont d’elle. 
    • Toute occupée à la gloire de Dieu, plus que des siens, elle devient délivrée de la crainte que les louanges ne lui soient une occasion de ruine. Advienne que pourra ! Quand une âme ne se ressent plus des louanges, elle devient encore plus insensible aux blâmes. Elle comprend qu’à travers ceux qui la persécutent, Sa Majesté la fortifie. Elle conçoit alors une tendresse particulière pour ces personnes. 
  3. Les grandes maladies. Les douleurs aiguës la jettent dans un accablement extérieur et intérieur. Elle ne sait plus que faire d’elle-même. À la vérité, ce degré extrême dure peu. Dieu n’envoie que des souffrances à notre mesure ainsi que la patience nécessaire pour les supporter. Il envoie également, d’une manière habituelle, d’autres souffrances très pénibles et des maladies de toutes sortes. Toutes les personnes sur la voie ne souffrent pas autant. Il appartient à Dieu de le décider.


Quant aux peines intérieures, elles sont bien plus douloureuses que les premières. Commençons par le tourment qu’on endure quand on tombe sur un confesseur de tant de circonspection, et de si peu d’expérience, que tout lui paraît suspect. Voyant des choses qui ne sont pas ordinaires chez une âme où il remarque, par ailleurs, quelques imperfections, il la condamne en mettant tout sur le compte du démon ou de la mélancolie. L’âme qui est agitée des mêmes craintes ressent alors de grands tourments, pires encore si elle se trouve en un temps de sécheresse. Durant cette tempête, elle ne reçoit aucune consolation divine. Il n’y a d’autre remède que d’espérer la miséricorde de Dieu. 

Et Celui-ci, lorsqu’on s’y attend le moins, la délivre soudain de tous ses maux. On dirait qu’il n’y a jamais eu de nuages. Notre Seigneur a combattu pour elle. Alors, elle reconnaît clairement sa misère et le peu dont nous sommes capables. Elle vient de comprendre cette vérité par l’expérience. 

Dans ces périodes de tourmente, la grâce demeure, mais elle est tellement cachée que l’âme n’aperçoit pas la plus petite étincelle d’amour de Dieu en elle-même. Par contre, elle voit ses péchés. Quel spectacle que cette âme abandonnée ! 

Elle prie mais c’est comme si elle ne priait pas car elle ne reçoit aucune consolation. Rien ne pénètre son intérieur. Quant à faire oraison mentale, ce n’est pas le temps. Les sens et les puissances en sont incapables. La solitude lui nuit plus qu’elle ne lui sert. D’autre part, être avec quelqu’un et s’entendre adresser la parole lui est un autre supplice. Ainsi, elle a beau prendre sur elle, elle porte dans tout son extérieur un chagrin et une mauvaise humeur visibles. Le meilleur à faire est de vaquer à ses occupations et de tout attendre de la miséricorde de Dieu. 

Les souffrances extérieures causées par les démons sont plus rares et moins pénibles, à mon avis[
1]. Quoi que fassent les démons, ils n’arrivent pas à lier les puissances ni à troubler l’âme comme les peines intérieures. La raison leur rappelle que le trouble ne va jamais au delà de ce que Dieu permet. 




SIXIÈMES DEMEURES : CHAPITRE II 
Divers modes par lesquels Notre Seigneur réveille l’âme ( délicieuse blessure et embrasement délicieux ). Ces faveurs très élevées et très précieuses sont, il semble, à l’abri de toute illusion. 

Notre petit papillon semble abandonné, mais il n’en est rien. Ces épreuves lui font prendre un vol plus élevé. 


DÉLICIEUSE BLESSURE

Que fait l’Époux pour que l’âme le désire davantage ? Il la réveille alors qu’elle ne s’y attend pas par de suaves et subtiles impressions qui partent du fond de l’âme. On a l’esprit occupé ailleurs et, tout à coup, comme un coup de tonnerre ou une étoile filante, Sa Majesté réveille l’âme. Elle n’entend aucun bruit, mais comprend parfaitement que Dieu l’a appelée. 

Celle-ci souffre alors d’une délicieuse blessure qui la pousse à désirer qu’il se manifeste de manière continuelle, mais il ne le fait pas. Elle en éprouve une peine très vive et en même temps, une joie beaucoup plus grande que dans l’oraison de quiétude (oraison des goûts divins ou des goûts spirituels), où il n’entre aucune souffrance. 

Comment faire comprendre cette opération d’amour où il semble y avoir quelque contradiction ? D’un côté, le Bien-aimé fait clairement connaître à l’âme qu’il est avec elle. D’un autre côté, il n’est pas tout à fait là puisqu’il l’appelle. Il l’appelle par un signe si certain qu’elle ne peut pas en douter, par un son de voix si pénétrant qu’il lui est impossible de ne pas entendre. 

C’est comme si l’Époux, de la septième Demeure où il réside, faisait entendre sa voix sans paroles distinctes et qu’aussitôt, tous les habitants des autres Demeures font silence : sens, imagination et puissances (ils ne sont pas absorbés comme lorsque l’on jouit de goûts spirituels ; ils se demandent toutefois ce qui se passe «sans entraver l’âme»). 

L’âme se consume alors de désirs et ne sait pourtant que demander parce qu’elle sent clairement que Dieu est en elle. Cette peine la pénètre jusqu’aux entrailles. 

C’est comme si le divin Archer retirait la flèche d’amour dont il l’a transpercée ou alors, comme si une étincelle du brasier enflammé qui est Dieu venait toucher l’âme en laissant une agréable douleur. Cet attouchement divin peut durer un bon moment ou passer très vite, selon qu’il le plaît à Sa Majesté. 

Il n’y a nulle illusion à redouter ici. Cette faveur, très sûre, ne peut être l’œuvre, ni des sens, ni des puissances (aucune industrie humaine ne peut nous la procurer), ni du démon. 

Unir une si grande souffrance au repos et à la jouissance de l’âme dépasse le pouvoir du démon qui est limité à la partie extérieure de l’être. 

Il n’y a que les faveurs de Dieu qui peuvent pousser l’âme à vouloir souffrir pour lui et à s’éloigner des plaisirs d’ici-bas. La seule chose à craindre de la part de celle qui reçoit une si grande grâce est de se montrer ingrate. Il faut tacher d’avancer toujours dans le service de Dieu et le perfectionnement de sa vie. Alors, Dieu nous comble de plus en plus. 

Si jamais on éprouvait quelque incertitude sur ce que l’on a éprouvé, alors ce serait le signe que l’on n’a pas éprouvé de véritables élans. Quand ils se produisent, l’âme les perçoit aussi clairement que lorsque les oreilles entendent des sons éclatants. 


EMBRASEMENT DÉLICIEUX


Il est une autre manière que Notre Seigneur utilise pour réveiller l’âme. Au milieu d’une prière vocale, tout à coup, il se produit un embrasement délicieux. C’est comme si un parfum pénétrant se répandait dans tous les sens. L’Époux est là. L’âme a le désir suave de jouir de sa présence tout en étant pressée de faire monter vers lui des actes de louanges très parfaits. Cette faveur, plus courante que la première, a la même origine mais n’est accompagnée d’aucune souffrance.  "

 

 

 

 

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12 octobre 2012 5 12 /10 /octobre /2012 06:10

Le 9 octobre 2011, l'armée égyptienne réprima sévèrement une manifestation pacifique menée principalement par les coptes égyptiens devant la tour de Maspero, suite à la destruction d'une église en Haute-Egypte parce qu'il était dit qu'elle avait été construite sans permis de construire valide.

L'intention des manifestants était de faire un sit-in devant la tour, mais l'intervention de l'armée causa la mort de 28 personnes et des centaines de blessés.

Pour commémorer et demander à nouveau que justice soit faite sur ces crimes, ce sont des dizaines de milliers d'égyptiens qu étaient rassemblés devant la tour de maspéron à nouveau, ce mardi. Mais cette fois, pas seulement des chrétiens, mais nombres de musulmans, des membres  de l'université de Al-Ahzar, des islamistes... et même des supporters de l'équipe de football du Caire qui ont fait front commun!

 

 

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11 octobre 2012 4 11 /10 /octobre /2012 06:00

http://www.thehindu.com/multimedia/dynamic/01223/30TVTVMJC_GJ35L2R9_1223048e.jpg

Elle fait 10 mètres de haut, pèse 3 tonnes et se dresse dans Baselios College of Engineeering and Technology.

Recouverte de marble blanc, son créateur l'a aussi dotée d'yeux qui brillent dans le noir.

 

Un film indien en 3D sur Jésus est aussi annoncé pour Pâques : "30 pièces d'argent" qui retracera la vie de Jésus en s'appuyant sur la Bible. Il est déjà prévu qu'il soit disponible en anglais.

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10 octobre 2012 3 10 /10 /octobre /2012 06:19

Au Brésil, suite à l'essor du mouvement chrétien évangélique, s'est développé la... mode chrétienne, avec ses marques spécifiques : Silca Evangelical Fashion, Kauly, Joyaly...

Les robes sont chastes, pas trop courtes ou trop moulantes, pas non plus de couleurs trop flashy, des manches un peu plus longues...

les boutiques se multiplient et les marques se développent, certaines on déjà plus de 20 ans.

http://media.townhall.com/townhall/reu/ha/2012%5C267%5Cb430c561-7a68-4ded-a4d9-fab0de5e9b69.jpg

"Fabricio Pais, le directeur de la marque Kauly, a quant à lui pris le virage il y a cinq ans, par "accident", après avoir constaté le succès de quelques vêtements plus "sobres, conservateurs". "Ils se sont tellement bien vendus qu'on s'est dit: eh, c'est intéressant". Depuis, les bénéfices de Kauly ont augmenté de 30% par an, indique Fabricio Pais.

Mais le plus étonnant est que la mode évangélique attire de nombreux clients qui ne partagent pas cette foi. Selon Marcelo Batista, de M&A Fashion, environ 40% des clients ne sont pas évangéliques. "C'est tellement dur, dans les boutiques classiques, de trouver des vêtements qui ne soient pas trop courts ou ne montrent pas trop de poitrine que les femmes qui ne sont pas à l'aise à l'idée de montrer beaucoup de peau, pour quelque raison que ce soit, font leurs courses ici", explique-t-il."

sources : Le Nouvel Obs

 

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8 octobre 2012 1 08 /10 /octobre /2012 06:42

Nous avions déjà parlé sur ce blog des campagnes 40 Jours Pour La Vie menées par les mouvements de défense de la vie, en particulier aux Etats Unis.

Une autre campagne de jeûne, vigile et prière est à nouveau en cours en ce moment, et annonce déjà 106 enfants sauvés!

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8 octobre 2012 1 08 /10 /octobre /2012 06:32

 

http://www.yale.edu/seas/NguyenChiThien.jpg

Le très célèbre poète dissident Nguyên Chi Thiên, couramment appelé « le poète de l’enfer », est décédé à l’âge de 73 ans, dans la matinée du 2 octobre 2012, à Santa Anna, en Californie. Peu avant sa mort, il a tenu à confirmer sa conversion au christianisme en recevant le sacrement du baptême.

 

Il était né le 27 février 1939 à Hanoi où il vécut ses plus jeunes années, avec ses parents et sa sœur, ainsi que dans la région de Hai Phong. Très jeune, ses poèmes critiques à l’égard du régime le firent repérer par la censure. En 1961, à l’âge de 22 ans, il fut arrêté une première fois et emprisonné pour propagande antigouvernementale. Il fut libéré en novembre 1964. Mais en 1966, il entamait une nouvelle période d’internement qui durera onze ans.

Au cours de ce séjour en camp et en prison, il composera sans papier ni crayon, en les mémorisant, les poèmes de son corpus intitulé « Hoa dia Nguc » (« Les Fleurs de l’enfer »), un titre qui lui avait été directement inspiré par le recueil de Baudelaire, « Les Fleurs du mal ».

En septembre 1979, il parvint à se glisser à l’intérieur de l’ambassade britannique à Hanoi et à y déposer son manuscrit. Mais il fut arrêté immédiatement, à la porte d’entrée de la représentation britannique, et de nouveau interné. Sa détention se prolongera douze années, avec un régime beaucoup plus sévère que celui qui lui était appliqué précédemment.

Par chance le manuscrit « Les Fleurs de l’enfer », grâce aux diplomates britanniques, fut porté à la connaissance du professeur Honey, grand connaisseur de la langue et de la culture vietnamienne à Londres. Ensuite, très rapidement, les poèmes de Nguyên Chi Thiên, par l’intermédiaire de revues et de publications en langue vietnamienne, trouvèrent de très nombreux lecteurs et admirateurs auprès de la diaspora vietnamienne répandue sur les cinq continents. Le recueil a été intégralement traduit en anglais et il existe une traduction française pour quelques-uns de ses poèmes (1).

Le succès rencontré par l’œuvre attira l’attention internationale sur l’auteur dont on ne savait à l’époque s’il était encore vivant. Dès 1981, des associations comme Amnesty International, Human Rights Watch ou la Ligue internationale des droits de l’homme, lancèrent une campagne destinée à sensibiliser l’opinion sur le sort du poète de l’enfer. Celui-ci, durant toute cette période, fut transféré de la prison de Hanoi à un camp de rééducation en forêt où, mal nourri et souffrant de dysenterie, il échappa de peu à la mort. Il passa sa dernière année de détention dans le centre d’internement de Ba Sao, où il eut pour compagnon le P. Nguyên Van Ly. Sa libération eut lieu au mois d’octobre 1991, après vingt-sept années de prison, entrecoupées de courtes périodes de liberté.

 

La poésie de Nguyên Chi Thiên s’inspire uniquement de son expérience de prisonnier et de pensionnaire des camps de rééducation. Celle-ci est présente en chacun de ses poèmes ; on y entend le « grincement de la porte au fond de la prison » ou encore le « claquement de dents de la misère ». La souffrance de l’enfermement imprègne la totalité de son œuvre. Cependant, Nguyên Chi Thiên était convaincu que la poésie permettait de transfigurer cette misère carcérale.

Le poète, disait-il, « jette des ponts de mots (...), poursuivant : « Jour après jour vivent les mots. Secrètement, ils poussent la Pensée vers l’autre rive, à travers le réseau de chaînes et de fers »Et viendra le jour, affirmait-il encore, où elle éclatera en prodiges ! »

Cette première espérance a été reliée ensuite, selon le témoignage de ses amis, par la foi et l’espérance chrétiennes, sous l’influence des prêtres catholiques rencontrés dans les camps.

 

un article repris d'Eglises d'Asie

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7 octobre 2012 7 07 /10 /octobre /2012 06:06

 

http://userserve-ak.last.fm/serve/_/49934119/Hildegard+von+Bingen+wf_fasten_hildegard_g1.jpg

 

Ste Hildegarde est déclarée aujourd'hui par Benoit XVI docteur de l'Eglise. Cette femme née en 1098 est entrée au couvent des bénédictines à l'âge de 8 ans. Elle en finira l'abesse. C'était une femme de prière très mystique qui écrivait beaucoup et composait également. Elle était même invitée à prêcher.

La plupart de ses écrits sont regrouppés dans le RiesenCodex. Ste Hildegarde a même créé une langue, parlée et écrite par elle seule : la lingua Ignota (la lanque inconnue).

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/9/94/Hildegard_von_bingen_-_litterae_ignotae.jpg/300px-Hildegard_von_bingen_-_litterae_ignotae.jpg Ses écrits sur les plantes et le régime alimentaire sont également très connus, et il ya des retraites proposées où les paticipants mangent selon ce régime.

ci dessous un extrait du début du deuxième tome de son live de vision Scivias sur la connaissances des voies de Dieu:

Et moi ; sans connaître les lettres, à la manière des forts, n'ayant pas été instruite par leur enseignement, mais malgré ma débilité, (frêle côte d'Adam), étant toute pénétrée du souffle mystique : j'ai vu comme un feu resplendissant,  incompréhensible, inextinguible, plein de vie, et toute vie, dont la flamme était couleur d'air, et brûlait ardemment sous un souffle léger ; et cette flamme était aussi inséparablement unie au foyer lucide, que le sont les entrailles au corps humain. Et je vis que cette flamme fulminante, s'embrasa ; et voici qu'une forme aérienne, obscure et sphérique, d'une grande étendue, surgit soudain, sur laquelle la flamme elle-même darda ses rayons, faisant jaillir des étincelles de la forme sphérique, jusqu'à ce que l'air devenu parfaitement (limpide), le ciel et la terre resplendirent d'une pleine clarté. Ensuite, la même flamme étendit sa chaleur et sa lumière vers une petite glèbe d'une terre limoneuse gisant au fond de l'air, pour la réchauffer, de manière qu'elle forma la chair et le sang ; et elle lui donna le souffle (le mouvement),de telle sorte qu'elle reçut son être complet par une âme vivante. Cela fait, ce feu lucide, par cette même flamme brûlant ardemment sous un souffle léger, donna à l'homme lui-même une fleur très blanche, suspendue à la flamme comme la rosée à la plante, dont l'homme apprécia l'odeur de ses narines, sans la goûter de ses lèvres, ni daigner l'effleurer de ses mains, se détournant ainsi pour tomber dans les ténèbres épaisses dont il ne put se relever. Mais ces ténèbres dans cet air augmentèrent, en s'étendant de plus en plus. Alors trois grandes étoiles, égales par la splendeur, apparurent dans ces ténèbres; et après elles, de multiples étoiles grandes ou petites, brillantes d'une grande clarté ; et ensuite une très grande étoile, d'un merveilleux éclat dirigeant sa lumière vers la dite flamme. Mais, sur la terre, apparut aussi une lueur semblable à l'aurore, à laquelle une flamme plus éclatante fut infusée d'une manière merveilleuse, sans être toutefois séparée du dit feu lucide ; mais une plus grande vertu fut communiquée à cette lueur d'aurore. Et comme je voulais considérer diligemment l'accroissement de cette vertu (volonté), un sceau fut posé mystérieusement devant cette vision, et j'entendis une voix d'en haut qui me dit : Tu ne pourras contempler rien autre chose de ce mystère, que ce qui t'est concédé par un miracle de foi. Et je vis, de cette même lueur d'aurore, sortir une forme humaine splendide, qui répandit sa clarté vers les dites ténèbres, et fut reflétée par elles ; et, changée en pourpre de sang et en blancheur d'aube, pénétra les ténèbres d'une vertu si grande, que cet homme qui gisait en elles, apparaissant par la vertu de cette attraction, resplendit, et qu'ainsi redressé, il s'éleva. Et ainsi l'homme splendide, qui sortit de l'aurore, apparaissant dans une telle clarté que la langue humaine ne peut l'exprimer, monta vers une si haute gloire, qu'il rayonnait magnifiquement dans la plénitude de l'abondance et de la joie. Et j'entendis, de ce dit feu vivant, une voix qui me dit: Toi qui es une terre fragile et sous un nom de femme ignorante dans toute doctrine des maîtres charnels, pour comprendre les lettres selon l'intelligence des littérateurs ; toi qui es seulement effleurée par ma lumière qui t'éclaire intérieurement comme un embrasement lorsque le soleil brille, crie, raconte, et écris ces choses mystérieuses que tu vois et entends dans une vision mystique. Ne sois pas timide, mais dis ce que tu comprends en esprit, comme je le dis par toi ; tant que seront retentis par la honte ceux qui devraient montrer à mon peuple la voie de la justice ; mais qui, à cause de la perversité de leurs mœurs, refusent de dire la vérité qu'ils connaissent ; ne voulant pas s'abstenir des mauvais désirs, qui adhèrent tellement à leur chair, qu'ils en sont presque dominés, ce qui leur fait éviter la face de Dieu, et rougir de dire la vérité.

C'est pourquoi, être de néant, toi qui es instruite intérieurement en esprit, par l'irispiration mystique, quoique tu n'aies pas reçu les vertus de l'homme, à cause de la prévarication d'Eve dis cependant l'œuvre de flamme, qui t'a été manifestée dans une vision véritable.

   Car le Dieu qui a créé toutes choses par son Verbe, par le même Verbe a ramené au salut véritable la malheureuse créature humaine qui était tombée dans les ténèbres. Comment cela ? Ce feu très lucideque tu vois, désigne le Dieu tout puissant et vivant, qui dans sa clarté sereine n'est jamais offusqué par aucune iniquité et reste incompréhensible ; parce qu'il ne peut être divisé aucunement, n'ayant ni commencement fin ; et il ne peut être compris tel qu'il est par aucune étincelle de science de sa créature ; et il est inextinguible, parce qu'il est lui-même cette plénitude que n'atteint nulle fin ; et il est tout vivant (toute vie) parceque rien ne lui reste caché ; et il existe dans la plénitude de la vie, parce que tout ce qui vit reçoit de lui la vie ; selon ce que Job, inspiré par moi, indique en disant : Qui ignore que la main du Seigneur ait fait toutes ces choses ? lui, en la main duquel est l'âme de tout ce qui vit, et l'esprit de toute chair de l'homme. (1)
(i) Quis ignorat quod omnia hœc manus Domini fecerit in cujus manu est anima omnis viventis et spiritus universae carnis hominis (Job, XII).

   Que signifie cela? Nulle créature n'est si stupide, de sa nature, qu'elle ignore, dans ces causes, les vicissitudes de sa plénitude, en quoi elle est utile. Comment ? Le ciel a la lumière, la lumière possède l'air, l'air est rempli de volatiles, la terre nourrit les plantes, les plantes produisent les fruits, les fruits nourrissent les animaux ; toutes ces choses témoignent qu'une main puissante les a placées : c'est la main du Dominateur de toutes choses, qui a créé toutes choses, avec leurs vertus propres, de telle sorte qu'il ne leur manque rien pour leur usage ; et dans la toute puissance du même artisan, se trouve le mouvement de tous les êtres vivants et terrestres, tels que les animaux, qui recherchent la terre, dans les choses terrestres, et qui n'ont pas en eux la raison provenant du souffle de Dieu, et l'élan des esprits qui habitent la chair humaine, dans lesquels setrouvent le raisonnement, le discernement etla sagesse. Comment ? L'âme parcourt les événements humains, se multipliant de mille manières, selon les exigences des mœurs charnelles. Mais l'esprit s'élève de deux manières, à savoir par le soupir, le gémissement et le désir qui le portent vers Dieu, ou par la recherche qu'il fait du Seigneur, de sa loi et de son choix en toutes choses, comme étant une obligation de précepte, car il a le discernement dans la raison. C'est pourquoi l'homme contient en lui l'image du ciel et de la terre. Comment ? Il possède en effet cet ensemble de facultés (ce cercle) parmi lesquelles apparaissent la perspicacité, la vie et la raison, comme dans le ciel on voit les astres. Il a l'âme (sensitive) qui pénètre tous les sens et leur donne le mouvement, comme l'air qui contient les volatiles, est aussi le réceptacle des vapeurs d'eau et de l'humidité. Il peut croître et se multiplier, comme sur la terre les plantes, les arbres et les animaux. Comment cela ? Ô homme, tu es tout dans toute créature, et tu oublies ton Créateur ! la créature, qui t'est soumise, t'obéit comme il lui a été ordonné ; et toi, tu transgresses les lois de ton Créateur !

   Mais tu vois que le même feu a en lui une flamme couleur d'air, qui brûle ardemment sous un souffle léger, et qui est aussi inséparablement unie à ce feu lucide, que le sont les entrailles dans l'homme : C'est que dans l'éternité, avant les temps de la formation de la créature, le Verbe infini, dans l'ardeur de sa charité, pendant le cours des temps qui passent, devait s'incarner merveilleusement sans la souillure et l'assujettisement du péché, par la vertu du St-Esprit, dans l'aurore de la bienheureuse virginité ; de telle sorte que cependant, comme avant de prendre la chair, il fut indivisiblement dans le Père, et qu'ainsi, après avoir pris l'humanité, il lui restàt inséparablement uni ; car, comme l'homme n'est pas sans le souffle vital, au fond de ses entrailles, ainsi le Verbe de Vie ne peut être nullement séparé du Père. Et pourquoi est-il appelé Verbe ? Parce que, de même que par le verbe mortel qui, dans la poudre terrestre de l'homme, est transitoire, les ordres du maître sont compris sagement, par ceux qui savent et prévoient la loi de celui qui commande: ainsi, parle verbe immortel qui ne passe pas, à cause de la vie inextinguible qui se perpétue dans l'éternité, est vraiment connue la puissance du Père, par les diverses créatures du monde qui le sentent et le comprennent, dans l'état ou elles ont été créées ; et de même que par le verbe officiel, on connaît la puissance et l'honneur de l'homme, ainsi par le Verbe divin resplendit la sainteté et la bonté du Père.
   Mais, comme tu le vois, cette flamme fulminante éblouit : cela signifie que le Verbe de Dieu, comme pour se montrer dans tout son éclat, manifesta sa vertu lorsqu'il façonna toute créature ; et il fut tout embrasé lorsqu'il s'incarna dans l'aurore et l'aube virginale ; et de lui découlèrent toutes les vertus, dans la connaissance de Dieu, lorsque l'homme reprit une nouvelle vie dans le salut des âmes.

 


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4 octobre 2012 4 04 /10 /octobre /2012 06:06

http://www.allwebitaly.biz/uploads/images/0000752fd8e1c6eb50e5bb9cda0e51203f1356c9.jpg

Cette apparition plongea François dans un profond étonnement, tandis qu'en son cœur se mêlaient la tristesse et la joie. Il se réjouissait du bienveillant regard dont il se voyait considéré par le Christ sous l'aspect d'un séraphin, mais ce crucifiement « transperçait son âme » de douleur et de compassion « comme d'un glaive » (Lc 2,35). Une apparition si mystérieuse le plongeait dans la plus grande stupeur, car il savait que les souffrances de la Passion ne peuvent en aucune manière atteindre un séraphin, qui est un esprit immortel. Il comprit enfin, grâce aux lumières du ciel, pourquoi la divine Providence lui avait envoyé cette vision : ce n'était pas le martyre de son corps, mais l'amour incendiant son âme qui devrait le transformer à la ressemblance du Christ crucifié.


(extrait d'un des récit sur St François d'Assise écrit par St Bonaventure : les Considérations sur les stigmates)

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2 octobre 2012 2 02 /10 /octobre /2012 06:00

http://auto23652.a.u.pic.centerblog.net/ojth72x8.jpg

 

"Combien l'Eglise tient à ce que nous ayons une grande dévotion envers les anges. Au mois d'octobre, chaque année, elle fait une fête en l'honneur des saints anges, et en particulier des saints anges gardiens. Il existe encore une pieuse pratique, c'est de consacrer les mardis en l'honneur des saints anges gardiens. Comment, pouvons-nous oublier ces anges protecteurs, qui sont toujours à côté de nous, et qui ne nous quittent pas un seul instant ?

Tâchons de remercier souvent le bon Dieu de cette grâce, et d'avoir souvent recours à eux dans nos peines, dans nos maladies, dans nos chagrins et afflictions. Ils sont nos meilleurs amis, ils nous aiment, et ne nous quittent jamais qu'ils ne nous aient conduits dans le ciel. Tâchons de faire de temps en temps quelques prières, une aumône, de faire dire une messe en leur honneur ; que les pères et les mères surtout fassent cela, pour attirer la protection des anges sur leurs enfants, leurs domestiques.

Oh ! s'ils y sont fidèles, ils verront bientôt régner dans leur famille la paix, l'union entre tous les membres, mais surtout la religion, qui les rendra heureux dans ce monde, en attendant qu'ils le soient dans l'autre. C'est le bonheur que je vous souhaite."

St Curé d'Ars

 

Ange de Dieu, qui par un bienfait de la Providence divine êtes mon gardien,
éclairez-moi, gardez-moi, dirigez-moi maintenant et toujours.
Amen

 

 

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30 septembre 2012 7 30 /09 /septembre /2012 06:53

Un festival franciscain a débuté en Italie à Rimini le 28 septembre, autour de la personne de Ste Claire!

En programme jusqu’au 30 septembre, la manifestation – qui en est à sa 4ème édition – est intitulée « féminin, pluriel » et retrace le parcours de sainte Claire d’Assise, 800 ans après sa décision d’épouser la vie franciscaine.

 

Une centaine de rendez-vous, « temps spirituels, conférences, spectacles, rencontres » attendent les visiteurs, précisent les organisateurs qui signalent également la présence de nombreux journalistes et experts, et celle de nombreux franciscains, sous le haut patronage de Mgr Francesco Lambiasi, évêque de Rimini et de Mgr Luigi Negri, évêque de San Marino-Montefeltro.

L’épisode de la vie de sainte Claire qui constituera le cœur de cette IVème édition du Festival sera son geste de se couper ses cheveux, geste par lequel la sainte a voulu marquer son désir de suivre saint François dans sa manière de vivre : un choix qui l’a portée à se dépouiller de ses richesses, pour épouser « Dame pauvreté ».

 

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