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20 octobre 2010 3 20 /10 /octobre /2010 10:33
Susan Boyle aurait « dû » être éliminée par un avortement « médical »

C'était l'avis des médecins…

Bridget Boyle, 45 ans, avait déjà eu 8 enfants en 23 ans. On lui avait conseillé de ne pas risquer une nouvelle grossesse au vu du danger que cela représenterait pour sa propre santé. Mais elle était de nouveau enceinte. Nous sommes en 1960 : en Ecosse, la jurisprudence est en gros favorable aux avortements procurés dans les « cas limites » et les médecins n'hésitent pas à proposer l'intervention, soulignant que le danger pour la maman est très grave.

Mais pour Bridget Boyle, catholique fervente, c'est hors de question. Et les médecins se préparent à sauver les deux vies…

Bridget Boyle avec Susan.
Du site du Daily Mail

Susan Boyle naîtra le 1er avril 1961. Par une césarienne d'urgence. La mère et la fille seront sauvées in extremis, mais lorsque Bridget se réveillera après l'anesthésie elle apprendra que sa toute petite fille a manqué d'oxygène avant d'arriver au monde, et qu'elle a été placée en couveuse sous assistance respiratoire. « Ma mère était une femme intelligente et elle savait ce que cela signifiait », raconte Susan Boyle dans l'autobiographie qu'elle vient de faire paraître chez Bantam Books (The woman I was meant to be) et dont le Daily Mail a publié les bonnes feuilles. De fait, les médecins diront à Mme Boyle, quelques semaines après la naissance, qu'elle a probablement subi un léger dommage au cerveau : « Il vaut mieux accepter le fait que Susan ne fera jamais grand chose dans la vie », lui disent-ils.

En fait, un lien très étroit s'est établi entre la petite fille et ses parents, Patrick et Bridget. Et lorsque leurs huit autres enfants ont quitté le nid familial et la maison où Susan habite toujours, c'est elle qui a pris soin d'eux alors que leur santé déclinait : après des années du chômage précipité par la dépression traversée par le Royaume-Uni, Susan avait trouvé « quelque chose à faire » en offrant son temps pour du travail social bénévole et devait même passer des examens de soignante. A la mort de son père, elle assura une présence aimante aux côtés de sa mère et fut là pour recueillir son dernier soupir en 2007.

« Je n'avais jamais vu personne mourir. J'avais peur mais savais que je devait rester. Juste avant de mourir, ses yeux sont devenus bleus, ils rayonnaient d'une sorte de lumière comme si elle regardait quelque chose de merveilleux. Ce qu'elle voyait la rendait en tout cas très heureuse. Je ne sais pas si c'était mon père, ou Notre Dame, je ne le saurai jamais, mais je sais avec certitude que ce n'était pas du tout effrayant. Elle était absolument ravie. »

 

via le blog de jeanne smits

 

ici vous pouvez voir la vidéo e son concert devant le pape:


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18 octobre 2010 1 18 /10 /octobre /2010 06:07

Cette grande mystique italienne a été l'objet de l'audience du pape ce mercredi.

 

courts extraits:

 

D'habitude, on est fasciné par les sommets de l'expérience d'union avec Dieu qu'elle a atteints, mais on ne prend sans doute pas assez en compte ses premiers pas, sa conversion, et le long chemin qui l'a conduite du point de départ, « la grande crainte de l'enfer », jusqu'au but ultime, l'union totale avec la Trinité. La première partie de la vie d'Angèle n'est certainement pas celle d'une disciple fervente du Seigneur.

(...)

l'expérience d'union pour la bienheureuse Angèle implique de façon totale les sens spirituels et corporels, et ce qu'elle « comprend » pendant ses extases demeure, pour ainsi dire, uniquement une « ombre » dans son esprit. « J'entendis véritablement ces paroles - confesse-t-elle après une extase mystique - mais ce que j'ai vu et compris, et ce qu'il [c'est-à-dire Dieu] me montra, je ne sais ni ne peux le dire en aucune façon, bien que je révèlerais volontiers ce que je compris à travers les paroles que j'entendis, mais ce fut un abîme absolument ineffable ». Angèle de Foligno présente son « vécu » mystique sans l'élaborer avec son esprit, car il s'agit d'illuminations divines qui se communiquent à son âme de façon imprévue et inattendue. Le frère confesseur lui-même a des difficultés à rapporter de tels événements, « notamment à cause de sa grande et admirable réserve à l'égard des dons divins » (ibid., p. 194). A la difficulté d'Angèle d'exprimer son expérience mystique s'ajoute également la difficulté pour ses interlocuteurs de la comprendre. Une situation qui montre clairement que l'unique et véritable Maître, Jésus, vit dans le cœur de chaque croyant et désire en prendre entièrement possession.

(...)

Angèle sent qu'elle doit donner quelque chose à Dieu pour réparer ses péchés, mais lentement elle comprend qu'elle n'a rien à lui donner, bien plus qu'elle n'« est rien » devant lui ; elle comprend que ce ne sera pas sa volonté qui lui donnera l'amour de Dieu, parce que cela ne peut rien lui donner d'autre que son « néant », le « non amour ». Comme elle le dira : seul « l'amour vrai et pur, qui vient de Dieu, est dans l'âme et fait en sorte qu'elle reconnaisse ses propres défauts et la bonté divine.

(...)

Dans l'itinéraire spirituel d'Angèle, le passage de la conversion à l'expérience mystique, de ce qui peut être exprimé à l'inexprimable, a lieu à travers le Crucifix. C'est le « Dieu-homme passionné », qui devient son « maître de perfection ».(...) Cette identification signifie également vivre ce que Jésus a vécu : la pauvreté, le mépris, la douleur car - comme elle l'affirme -, « à travers la pauvreté temporelle, l'âme trouvera les richesses éternelles ; à travers le mépris et la honte, elle obtiendra l'honneur suprême et la très grande gloire ; à travers la pénitence, faite avec peine et douleur, elle possédera avec une infinie douceur et consolation le Bien Suprême, Dieu éternel »

(...)

Chers frères et sœurs, la vie de la bienheureuse Angèle commence par une existence mondaine, assez éloignée de Dieu. Mais ensuite, la rencontre avec la figure de saint François et, finalement, la rencontre avec le Christ crucifié réveille l'âme en raison de la présence de Dieu, du fait que ce n'est qu'avec Dieu que la vie devient vie véritable, car elle devient, dans la douleur pour le péché, amour et joie. La bienheureuse Angèle nous parle ainsi. Aujourd'hui, nous courrons tous le danger de vivre comme si Dieu n'existait pas : il semble si éloigné de la vie actuelle. Mais Dieu a mille façons, une pour chacun, d'être présent dans l'âme, de montrer qu'il existe et me connaît et m'aime. Et la bienheureuse Angèle veut nous rendre attentifs à ces signes avec lesquels le Seigneur touche notre âme, attentifs à la présence de Dieu, pour apprendre ainsi la vie vers Dieu et avec Dieu, dans la communion avec le Christ crucifié. Prions le Seigneur afin qu'il nous rende attentif aux signes de sa présence, qu'il nous enseigne à vivre réellement. Merci.


le texte en entier est disponible ici

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17 octobre 2010 7 17 /10 /octobre /2010 15:46

Il s'est tenu à Rome du 6 au 10 octobre pour la cinquième fois.

En voici quelques fiorettis recueillis par Jeanne Smits, qui y était présente...

 

"je voudrais vous dire ce qui m'y a le plus frappé. C'est la foi des participants. Venus des Etats-Unis, d'Amérique du Sud, d'Australie, des Philippines, d'Estonie, de Pologne, de Moldavie, de Biélo-Russie, de divers pays africains et européens et même de France (on notait ainsi la présence d'une déléguée du collectif de la Marche pour la Vie, de l'Abbé Le Coq de la Fraternité Saint-Pierre, venu au nom de Notre-Dame de Chrétienté, d'un représentant de Droit de Naître, d'une représentante du sanctuaire de Notre-Dame de Grâces de Cotignac), quelque 400 participants au total ont assisté à tout ou partie de l'événement.

A quoi cela sert-il ? A se connaître, d'abord. Le réseau pro-vie est assurément moins riche et moins puissant  (du point de vue mondain) que celui du lobby de la culture de mort, mais il n'en existe pas moins, appuyé sur une force surnaturelle qui ici, n'est pas mise sous le boisseau. Des histoires se croisent et se racontent, marquées du sceau de la Providence. Voyez Vicki Thorn, fondatrice de « Project Rachel » d'aide aux femmes ayant avorté et de leurs proches. Sa mission auprès de ces pauvres mères qui ne vivent pas seulement avec la douleur du deuil de leur enfant mais avec la conscience d'avoir voulu elles-mêmes cette mort qui les a brisées est née de la rencontre de la souffrance d'une amie, victime de viols incestueux, avortée à 16 ans et plus blessée encore par son avortement que par le viol.

Voyez Anne Lastman. Elle est australienne. Lutte courageusement contre les effets du décalage horaire, épuisée de fatigue, pour venir dire que les victimes de graves agressions sexuelles sont celles qui risquent le plus de se jeter à corps perdu dans l'avortement à répétition. Elle le sait, puisqu'elle les rencontre dans le cadre de son travail de conseil et de soutien à la deuxième victime de l'avortement : la mère. Ces jeunes femmes-là ont été déshumanisées par le viol la petite fille qu'elles avaient été détruite dans son innocence par le violeur, souvent au sein même de la famille. Avant de pouvoir considérer en vérité les avortements qu'elles ont utilisés comme une façon de contrôler et rejeter l'homme, elles ont besoin d'abord d'être guéries dans leur propre être, pour pouvoir enfin percevoir les avortements commis comme des mises à mort de leurs propres enfants, étape nécessaire pour demander pardon, et se pardonner à elles-mêmes. Anne Lastman a conscience de travailler sur les cas les plus affreux qui soient, où la souffrance s'ajoute à la souffrance et l'horreur à l'horreur. Et pour ce travail, elle ne demande jamais un centime. Non : « J'ai un arrangement avec le Boss », dit-elle avec sa truculence toute australienne. « Tant qu'Il paie, c'est que je dois continuer. Eh bien, Il n'a jamais arrêté. Alors je continue… » Voilà une catholique qui n'est pas près de baisser les bras. Peut-être l'une des rencontres les plus marquantes de ces journées, car elle m'aura fait toucher du doigt comment Dieu a prévu des « médecins » pour les plus misérables, les plus abandonnés, pourvu que ces « médecins » veuillent bien en tout abandon être le « bras armé » de sa miséricorde…

Le premier repas pris en commun sur les lieux du congrès – métro, train, car, puis navette que nous découvrons en rase campagne grâce à l'aide spontanée d'une vieille dame transformée l'espace de dix minutes en notre ange gardien ! – nous place aux côtés d'un homme d'âge déjà mur, réserviste de la Marine américaine. Que fait-il de ses samedis ? Eh bien, qu'il vente ou qu'il pleuve, que le soleil tape ou que le froid glacial sévisse à New York, il participe dans sa paroisse à des prières devant le Planning familial (le plus important pourvoyeur d'avortements du monde). Avec des jeunes – des étudiants pour la plupart, qui préfèrent dire leur chapelet aux abords des avortoirs plutôt que de faire la grasse matinée ou de se détendre en fin de semaine – il prie dehors, pacifiquement, oubliant tout respect humain. Son plus beau souvenir ? Le regard de l'homme s'éclaire. Ah oui, j'en ai beaucoup, me dit-il. Comme cette fois où le groupe entonne un chant religieux bien connu dans les paroisses américaines. A l'intérieur de la clinique, déjà sur la table d'opération, une jeune femme attend l'avortement de son enfant. Mais l'air du chant lui parvient du dehors : de ce chant qui était le préféré de sa propre grand-mère.

Peu de temps après, ayant stoppé l'abominable processus de mise à mort de son propre enfant, elle descendra voir ceux qui prient. Pour les remercier d'avoir été là ; d'avoir empêché l'irrémédiable. Pour elle, les choses sont claires : elle a reçu un message de sa grand-mère. Pour ceux qui prient, la joie est intense, surtout celle de savoir que Dieu sait se servir même d'un chant choisi « au hasard » pour proposer le bien !

Ces « priants » ne voient pas souvent le fruit de leur action. Mais de temps à autre une maman vient les voir et les remercier au premier anniversaire de l'enfant qu'elle a gardé ; parfois c'est un homme qui passe le jour de la fête des pères…

Cette première impression du congrès trouvera son écho en sa clôture, avec la remise du prix « Cardinal van Galen » attribué par Human Life International à ceux qui ont eu une action exemplaire et décisive pour défendre la vie, à Mgr Philip Reilly, fondateur de « Helpers of God's Precious Infants ». Lui aussi s'était lancé à corps perdu dans la défense de la vie aux Etats-Unis, dès Roe v. Wade. Devant l'horreur de l'avortement il a fini par se dire qu'il n'y avait que la prière qui puisse réellement changer les cœurs et de semaine en semaine, de mois en mois, il a donc prié. Près des avortoirs. Toujours dans la paix. Entouré de jeunes – mais aussi d'évêques, de prélats qui aux Etats-Unis trouvent normal à cette forme de réparation, d'apostolat, d'évangélisation et de charité auprès de celles qui croient pouvoir choisir la mort. (Vous imaginez cela en France ? Non pas la honte, le ridicule, le mépris pour ceux qui prient en réparation des crimes de l'avortement, victimes et bourreaux, mais une mobilisation « ecclésiale », comme ils disent, pour mettre fin à l'holocauste ?) Philip Reilly, en accueillant son prix, l'a dédié à tous ces jeunes qui sacrifient leur temps libre pour venir en aide aux enfants et aux mères. Avec la joie de pouvoir dire que désormais tous les sondages aux Etats-Unis révèlent que les Américains sont contre l'avortement à la demande, la plus grande majorité se trouvant justement chez les jeunes…

Eh oui, cette foi totale qui anime les « pro-vie », si soucieux d'accueillir la totalité de l'enseignement de l'Eglise sur le respect de la vie, fleurit en espérance et en charité.

A quoi sert donc un congrès pour la vie ? A être édifié, aussi !"

 

via son blog

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16 octobre 2010 6 16 /10 /octobre /2010 06:43

 

encore plus de coaching catho sur revelateur TV!

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15 octobre 2010 5 15 /10 /octobre /2010 06:19

Nous avons déjà parlé à de nombreuses reprises depuis l'année dernière de cette manifestation à l'origine américaine, qui se mobilise d'une façon particulièrement active pendant 40 jours, chaque année, pour sauver des enfants de l'avortement, et ce avec succès.

 

Et bien! bonne nouvelle, cette heureuse manifestation n'est plus cantonnée aux Etats Unis:

 

Elle existe désormais au Canada (Nouveau Brunswick) et au Dannemark où elle y est intitulée: 40 Dage for Livet!

L'Australie a également contacté le président de l'association américaine pour que soit créée un groupe de volontaire dès le printemps prochain!

 

Gloire à Dieu et puisse cela n'être qu'un début!

 

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13 octobre 2010 3 13 /10 /octobre /2010 06:13

ICI

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11 octobre 2010 1 11 /10 /octobre /2010 06:04

Une prison spéciale pour détenus évangéliques vient d’être mise en place en Argentine. La plupart des prisonniers qui ont trouvé le salut dans l’une ou l’autre des prisons du pays ont été transférés dans la prison « Christ Seul Espoir ».

Cette institution est une expérience unique au monde dans son genre, ainsi que le montre ce reportage de la BBC. Son taux élevé de réussite attire l’attention des médias du monde entier.

Ernesto Irusta, le directeur de la prison, explique que "les prisonniers, 10 à 12 par cellules, règlent eux-mêmes leurs problèmes. Ils « vivent et respirent leur foi » dans un environnement favorable où même les gardiens sont croyants. " Le taux de récidive y est très faible.

 via BBC

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10 octobre 2010 7 10 /10 /octobre /2010 06:50

Accusés d'avoir porté atteinte à la morale publique en déjeunant pendant le ramadan, les deux ouvriers chrétiens ont été acquittés mardi!

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8 octobre 2010 5 08 /10 /octobre /2010 10:37

A Nous Paris interroge cette semaine Woody Allen. 

Vous êtes croyant ?

J'ai grandi dans une communauté religieuse, mes parents étaient religieux, et quand j'étais petit, je me disais que la religion était la chose la plus stupide que j'avais jamais vue. Tous mes copains croyaient au fond d'eux-mêmes qu'il y avait quelque chose de plus grand que la vie. Moi je pensais qu'ils étaient cinglés, mais ils étaient plus heureux que moi

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7 octobre 2010 4 07 /10 /octobre /2010 06:51

http://dieuetcreation.blogs.nouvelobs.com/media/02/02/1760431526.jpg

C'est là une forme de prière très adaptée au sens du peuple de Dieu, très agréable à la Mère du Seigneur et si efficace pour obtenir les dons du ciel.

Cette prière, le second Concile œcuménique du Vatican l'a recommandée à tous les enfants de l'Eglise de façon bien certaine, encore que non explicite, en disant : « Qu'on fasse grand cas de ces pratiques et exercices de dévotion envers Marie que le Magistère a recommandés au cours des siècles. »

Cette pratique si féconde ne sert pas seulement à endiguer le mal et à conjurer les désastres, comme le montre clairement l'histoire de l'Eglise. Elle favorise aussi grandement la vitalité chrétienne : « Avant tout, elle nourrit la foi catholique en faisant méditer fort à propos les mystères du salut, et elle élève notre pensée au niveau des vérités de la Révélation.[»

Ainsi donc, durant le prochain mois d'octobre, dédié à Notre-Dame du Rosaire, qu'on redouble de prières et de supplications ! Que par l'intercession de Marie brille enfin pour le monde entier l'aurore de la véritable paix, - la paix dans tous les domaines y compris celui de la pratique religieuse ; actuellement, hélas ! la liberté de professer la religion n'est point assurée partout.

 

Paul VI de l'encyclique Christi Mater Rosarii

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